On le croyait mort et pourtant il se relève encore, tel le zombie dans un mauvais film d’horreur à qui les héros doivent couper la tête pour en finir.

Pierre MAUDET se représente aux élections et brigue ainsi son propre poste.

Et il est en campagne.

Avec la pandémie et ses impacts socio-économiques, Genève traverse une crise sans précédent.

Mais il n’y a pas de décence lorsqu’on s’appelle Pierre MAUDET. Alors on ne voit et on n’entend que lui. Pierre MAUDET s’impose encore et encore aux Genevois, faisant passer leurs difficultés et préoccupations au second plan.

Aujourd’hui et plus que jamais, il nous paraît nécessaire de rappeler – quitte à le marteler – qui est vraiment Pierre MAUDET.

Pierre MAUDET fut toujours l’élu de certains puissants et d’une élite, affichant le plus profond mépris pour ceux qui luttent pour défendre leurs droits. Et s’il lui arrive de se travestir tantôt en artisan de la légalisation des sans papiers – tantôt en défenseur des petits patrons victimes de la crise sanitaire, personne ne doit être dupe. Il ne s’agit rien d’autre que de viles récupérations et de basses manœuvres électorales. Pierre MAUDET ne fait rien d’autre que du populisme bon marché en surfant sur la vague de la misère. En réalité, seul son sort lui importe.

Pierre MAUDET l’homme de la destruction. Qui terrorise ses fonctionnaires et écrase celles et ceux qui ne vont pas dans son sens. Qui, dans sa peur de la contestation, ne s’entoure que de sujets béats d’admiration aussi redevables qu’asservis. Qui met ensuite ceux-là en porte à faux, lorsqu’il s’avère qu’ils ont fait parfois montre d’un zèle excessif pour mieux lui plaire. Autant de fusibles malheureux qui sautent lorsque les choses tournent mal.

Pierre MAUDET qui a sévèrement abîmé votre police. Une police exsangue qui ne se remet toujours pas d’une politique aveuglément désastreuse, la loi sur la police (LPol), dont toutes et tous s’accordent désormais à dire qu’elle a causé les graves problèmes de nivellement vers le bas en termes de recrutement et formation, de manque d’effectifs et du plus grand flou dans la répartition des missions. Une police qui peine depuis trop longtemps à garantir un service de qualité.

Pierre MAUDET, le chantre de l’intégrité et de la transparence. Qui a menti des mois durant, sans honte, de manière réfléchie, planifiée et répétée. A toutes et à tous. A la justice, aux médias, à l’exécutif, au législatif, à son parti, aux citoyens.  Qui a triché avec ses impôts. Qui a encouragé des fuites.

Pierre MAUDET, qui a ainsi fait de Genève la risée de la Suisse en bafouant les valeurs les plus essentielles et en méprisant nos institutions.

Pierre MAUDET qui jamais ne se remet en question. Éternelle victime. Victime des syndicats. Victime de la police judiciaire. Des Procureurs. Des médias. De son parti. Et aujourd’hui du Conseil d’Etat.

Pierre MAUDET, l’homme de la discorde. Celui qui fait imploser le PLR qui l’a porté. Qui rompt la collégialité de l’exécutif. Et qui aujourd’hui espère pouvoir diviser les Genevois.

Pierre MAUDET qui depuis deux ans profite sans vergogne des lacunes de notre constitution et plonge notre canton dans une atmosphère insoutenable, pesante et délétère.

Un canton qui aujourd’hui peut – s’il le veut – saisir sa chance de dire enfin à Pierre MAUDET :

« Ça suffit ! Nous sommes las de vous. Las des scandales.  Las de vos manœuvres. Las de votre amour immodéré pour votre petite personne. Et des dommages que vous infligez à notre Genève. Nous vous avions accordé notre confiance, vous l’avez trahie. Vous n’êtes plus digne de nous représenter et de nous diriger. Nous avons d’autres préoccupations et nous voulons avancer. Sans vous ».