Chers amis, chers lecteurs,

La bataille fut difficile et le combat inégal.

L’objet était complexe et technique, et certainement peu intéressant aux yeux de nombreux votants.

La désinformation a également joué son rôle dévastateur.

Les urnes ont donc parlé. Le OUI l’a hélas emporté. De peu.

Dont acte.

Désormais, les policiers qui prendront des grades devront payer l’entièreté des rattrapages liés aux annuités, ce qui est d’autant plus injuste et inédit.

Cette nouvelle aberration aura indubitablement, par effet ricochet, de graves incidences sur toutes les autres caisses de la fonction publique.

Dès aujourd’hui, la police deviendra encore moins attractive.

De plus en plus de policiers renonceront à grader et à faire profiter l’institution de leur expérience et de leur savoir-faire.

Ce faisant, ils donneront l’opportunité à des gens choisis par Pierre Maudet d’occuper ces postes décisionnels. Des militaires technocrates fidèles au Magistrat dépourvus de connaissance et de culture policière qui n’auront aucune légitimité aux yeux des femmes et des hommes de terrain.

Vous avez été nombreux à nous manifester votre soutien et à vous mobiliser durant cette campagne. Ces témoignages nous sont précieux et nous ont galvanisés. Du fond du cœur, merci.

Certes, cette défaite nous déçoit, car au fil des attaques, c’est un service à la population qui se désagrège inexorablement.

Mais paradoxalement, cette défaite nous transcende également, car le combat que nous menons aujourd’hui est noble et juste, et la faible marge en faveur du OUI démontre que vous y êtes sensibles.

Cette conviction inébranlable nous gonfle d’énergie pour les nombreuses batailles à venir.

Batailles que nous menons pour mieux vous servir.

Merci à vous tous pour votre soutien et votre confiance.