Chers amis,

Chers lecteurs,

L’épidémie du COVID-19 gagne du terrain, à Genève comme partout en Europe.

Vos policiers sont désormais engagés pour faire respecter les mesures prises par le Conseil Fédéral et le Conseil d’Etat genevois, en plus du maintien d’un socle sécuritaire et de ses missions habituelles. 

Dans le cadre de ces missions, les policiers doivent bien évidemment franchir la limite sociale des 2 mètres imposée par les autorités. Lors des contrôles de personnes, lors de leurs fouilles, lors de leurs transports en véhicules de service, lors d’usages de la contrainte, lors de perquisitions, lorsqu’ils prêtent secours, etc…

Pourtant, ces policiers ont l’interdiction de porter des masques de protection lors de leurs missions.

Non, ce n’est pas une mauvaise plaisanterie. C’est la triste, affligeante, et scandaleuse réalité.

Pire encore : ceux qui, soucieux de leur sécurité et celle des tiers, ont osé braver cette interdiction, ont reçu l’ordre de retirer leurs masques et ont été menacés de sanctions s’ils refusaient de s’exécuter.

Pour tenter de justifier cette décision absurde, la direction de la police a dans un premier temps affirmé que des policiers portant des masques véhiculaient une image trop anxiogène pour la population. 

Sans blague ! Il est vrai que la situation n’est en réalité pas du tout anxiogène, et que les citoyens ne sont pas informés des risques ! 

Puis, il a été dit aux policiers que les masques ne protègent pas ceux qui les portent.

Tiens donc ! Dans ce cas, pourquoi le personnel médical – qui a toute notre admiration et notre reconnaissance – réclame ces mêmes masques à corps et à cris pour pouvoir se protéger ?

Et pourquoi donc des médecins spécialistes en virologie expliquent-ils sur des plateaux TV que les masques constituent une barrière efficace dans les deux sens (et donc pour ceux qui les portent également) contre les projections de gouttelettes, et que les policiers, particulièrement exposés dans l’exercice de leurs missions au quotidien, devraient absolument en porter ?

Ce alors que des médias français rapportent que les policiers d’Ile-de-France tombent déjà « comme des mouches ». 

Mais en réalité, les policiers ne doivent pas seulement porter des masques pour se protéger, mais surtout pour préserver les citoyens au contacts desquels ils évoluent chaque jour. En effet, il est probable que certains voire beaucoup d’entre nous soient infectés. Sans protection, ils risquent de contaminer les tiers. Cela n’est pas acceptable.

Le SPJ a donc récemment exhorté les policiers à braver l’interdiction du port des masques, et il s’est engagé à déposer systématiquement plainte contre les officiers qui se permettront de les menacer ou de les intimider.

Aujourd’hui, indignés d’apprendre ce qui précède, des citoyens ont lancé une pétition afin de demander aux autorités que les policiers puissent eux aussi se protéger et protéger les citoyens.

En voici le lien :

https://www.change.org/p/conseillers-d-états-protégeons-aussi-la-police

D’avance, merci pour le soutien que vous apporterez à cette initiative.

Plus que jamais en cette période incertaine, vous pouvez compter sur le dévouement total de vos policiers.

Prenez soin de vous et de ceux qui vous sont chers.